Pour aider les propriétaires de boisés privés à prendre des décisions d’aménagement, le Partenariat pour une forêt en santé (PFS) a mis au point une application pour téléphones intelligents permettant d’estimer le volume qui pourrait être perdu à cause de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE), information qui est fournie peuplement par peuplement à différents degrés de défoliation.  L’application fonctionne sur la plupart des téléphones intelligents et appareils sans fil.

De larges zones de défoliation attribuable à la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) sont observées actuellement dans le sud du Québec, et cette défoliation a causé la mort d’arbres.  Jusqu’à présent, la défoliation a été légère dans le nord du Nouveau-Brunswick. La surveillance exercée par le Partenariat pour une forêt en santé (PFS) montre que les populations sont à la hausse, mais il est peu probable qu’elles atteignent des niveaux qui entraîneraient une défoliation importante en 2016.

La défoliation doit se poursuivre pendant plusieurs années (trois ou plus) avant que la TBE tue l’arbre. Deux ans ou plus de défoliation a pour effet de réduire la croissance, mais sans tuer d’arbres individuels ou de peuplements. Si le peuplement comporte d’autres essences d’arbres (feuillus ou résineux autres que l’épinette ou le sapin), la réduction de la croissance et la mortalité seront moindres.

Pour des renseignements sur les populations de TBE et les niveaux de défoliation, consultez le site Web de Partenariat pour une forêt en santé à www.partenariatforetsante.ca. Le site contient les renseignements les plus à jour sur les niveaux des populations et les activités de traitement en cours.

Pour utiliser l’application:

Téléchargez l’application en cherchant « Budworm Impact Calculator » sur Google Play ou iTunes.

Allez à « Scenario » et entrez le volume du peuplement et le pourcentage des essences d’arbres.  Entrez le niveau actuel d’infestation (comme il y a très peu de défoliation au Nouveau-Brunswick,  le niveau ne devrait pas être pire que « léger »).  La baisse de volume peut être vue sous « impacts », où la perte de volume en pourcentage et les impacts sur le volume marchand sont fournis.

Dave MacLean et Chris Hennigar