La saison de recherche 2015 a été occupée – et heureusement, le plus gros du travail sur le terrain achève. Nos efforts nous ont permis de réaliser des progrès importants dans la gestion des nouveaux points chauds de la tordeuse des bourgeons de l’épinette le long de la limite nord du Nouveau-Brunswick.
À cette période-ci l’an dernier, nos relevés provenant des pièges et les échantillons de branches montraient que deux endroits présentaient des signes de populations croissantes de la tordeuse au Nouveau-Brunswick : l’un près de la frontière avec le Québec au nord d’Edmundston, et l’autre juste au sud de Campbellton (fig. 1). Ces points chauds ont constitué une autre occasion de mettre à l’essai la stratégie d’intervention précoce, selon laquelle nous visons de petites populations nouvellement en croissance pour tenter de ralentir la propagation de la tordeuse des bourgeons dans la province ainsi que dans les provinces de l’Atlantique avoisinantes. Pour maîtriser ces points chauds, nous avons effectué près d’Edmundston une seule application de Mimic et près de Campbellton, deux applications de Btk. Les premiers résultats nous donnent une feuille de route pour planifier la troisième année du projet.
La phéromone de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (sous forme de flocons) est également utilisée dans le cadre de la recherche dans le but de perturber le cycle de reproduction.
Dans les semaines et les mois à venir, nous discuterons plus en détail de certains des résultats les plus intéressants que nous avons obtenus au cours de la dernière année. Dans ces discussions, nous nous pencherons sur différents aspects de la recherche, y compris le programme de science citoyenne pour la surveillance des papillons, l’efficacité des traitements pour éliminer les points chauds de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, l’analyse de l’eau dans les zones traitées (résultats BTK) (résultats Mimic), des mises à jour sur les densités de population dans la province et la feuille de route pour l’année prochaine. Restez à l’affût!
Figure 1. Carte de la tordeuse des bourgeons de l’épinette au stade L2 (larves en hibernation) détectée sur des branches durant l’automne 2014