Depuis quelques années, le Partenariat pour une forêt en santé, avec l’aide de ses partenaires et de plusieurs scientifiques communautaires, surveille de près les populations de tordeuse des bourgeons de l’épinette à Terre-Neuve.

Depuis 2017, les données montrent que les populations augmentent graduellement le long de la côte ouest. Cette année, les populations ont atteint des niveaux qui nécessitent des traitements, de sorte que jusqu’à 40 000 hectares de superficie forestière pourraient être traités par voie aérienne. Le produit utilisé est le Btk, une bactérie présente naturellement dans le sol dont l’utilisation est approuvée au Canada. Le Btk est largement utilisé en agriculture biologique et, pour être efficace, le produit doit être ingéré par la chenille. Ce produit n’est pas nocif pour les humains ou les autres mammifères, les abeilles, les oiseaux ou les poissons quand il est utilisé conformément au mode d’emploi.

Le traitement s’inscrit dans le cadre de la stratégie d’intervention précoce (SIP). En résumé, la SIP implique une surveillance intensive des populations et beaucoup de recherche, puis le ciblage et le traitement des points chauds aux limites de l’éclosion pour empêcher que l’insecte se propage davantage. À la tête de cette initiative, un groupe de scientifiques, d’universitaires ainsi que de représentants du gouvernement et de l’industrie travaillent ensemble pour trouver de nouveaux moyens de limiter les répercussions de la tordeuse des bourgeons de l’épinette au Canada atlantique.

Les traitements à Terre-Neuve devraient commencer en juillet. Les cartes des zones traitées et des renseignements sur le Btk et le programme de traitement à Terre-Neuve sont affichés sur le site Web de Terre-Neuve-et-Labrador.