Avez-vous des questions?
Nous avons dressé une liste assez complète des questions et des réponses concernant notre Partenariat, l’initiative de recherche, les traitements et les résultats. Si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez dans les catégories ci-dessous, veuillez nous adresser votre question. Nous voulons nous assurer que les gens du Nouveau-Brunswick aient accès à toute l’information relative à ce projet.
Si vous ne trouvez réellement pas ce que vous cherchez, faites-nous parvenir vos questions sur la tordeuse des bourgeons de l’épinette et nous afficherons les réponses ici, ou nous vous dirons où vous pouvez trouver la réponse si elle existe déjà.
Le Partenariat pour une forêt en santé
Le Canada atlantique a-t-il les moyens d’avoir un programme de pulvérisation de l’ampleur de ce que nous avons vu dans les années 1970 et 1980?
Aucun groupe n’a les moyens d’exécuter un programme de protection du feuillage contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette de l’ampleur du programme que nous avons vu dans les années 1970 et 1980. Au total, ce programme, qui a duré environ 13 ans au Nouveau-Brunswick, a coûté environ 175 millions de dollars. Un programme comparable aujourd’hui coûterait probablement entre 50 et 100 millions de dollars par année pendant 8 à 12 ans. L’augmentation des coûts est l’une des raisons pour lesquelles tous les partenaires ont intérêt à mettre au point une stratégie d’intervention précoce ou hâtive.
Pourquoi un tel partenariat?
Le Partenariat pour une forêt en santé a été formé en réaction à la menace d’une infestation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Le partenariat regroupe les gouvernements des provinces de l’Atlantique et de l’État du Maine, des propriétaires fonciers, des industries et des scientifiques. L’objectif est d’élaborer des approches plus efficaces pour gérer les infestations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette et de déployer des efforts pour empêcher une infestation grave et généralisée de se produire.
Avez-vous reçu le plein appui de tous les ministères concernés?
Oui. Au Nouveau-Brunswick, le ministère des Ressources naturelles, le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux et le ministère de la Santé ont tous été consultés et ont eu leur mot à dire lors de la préparation du projet de recherche sur les stratégies d’intervention précoce.
Est-ce que les 18,4 millions de dollars serviront à l’exécution d’un programme de pulvérisation?
Les fonds, qui proviennent entres autres de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, servent à appuyer la recherche liée à l’élaboration d’une stratégie d’intervention précoce. La recherche vise à comprendre comment se déclenchent les infestations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette afin que des tactiques puissent être mises au point dans le but de limiter et peut-être d’empêcher une infestation grave et généralisée de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Seul le Québec exécute actuellement un programme de pulvérisation visant la protection du feuillage.
Qui paie pour ce projet de recherche?
Dans le budget 2018, le gouvernement du Canada avait annoncé un financement de 74 millions de dollars sur une période de quatre ans et un financement continu de 750 000 $ pour la phase II de la stratégie d’intervention précoce contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Le programme a aussi obtenu 50 millions du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve et Labrador ainsi que de l’industrie, pour un total de 124 millions. Gérée par Ressources naturelles Canada, la SIP est un programme de recherche qui explore une approche novatrice pour la gestion de la tordeuse des bourgeons. La gestion par la SIP implique le traitement de petites zones, ou « points chauds », c’est-à-dire des endroits où les populations sont encore faibles, mais en croissance. L’objectif est de maintenir les populations à des concentrations suffisamment faibles pour limiter les infestations ou empêcher une infestation de se produire, de sorte que les dommages aux forêts soient minimes ou évités, et donc sans incidence sur l’approvisionnement en bois ou l’économie.
Tordeuse des bourgeons de l’épinette
Est-ce que nos pratiques forestières causent des infestations de tordeuse des bourgeons de l’épinette?
Nous savons à partir des archives de fossiles et de l’analyse des anneaux d’arbres très vieux que des infestations de tordeuse des bourgeons de l’épinette se produisent depuis des centaines d’années. Des infestations majeures ont eu lieu dans les années 1870, 1910 et 1950. Les méthodes sylvicoles actuelles sont en place depuis les années 1970 ou 1980 seulement.
Nous savons aussi que les infestations de tordeuse des bourgeons de l’épinette se produisent dans des zones qui n’ont pas fait l’objet de pratiques sylvicoles intensives. La plantation d’épinettes pour remplacer le sapin baumier plus vulnérable est l’un des principaux moyens de réduire la mortalité des arbres durant les infestations de tordeuse des bourgeons de l’épinette.
Dans le cadre de cette recherche, nous continuons à étudier les incidences éventuelles de la composition de la forêt sur l’intensité des infestations.
Est-ce que tous les arbres meurent durant une infestation?
Les pertes de croissance et la mortalité d’arbres durant une infestation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette varient selon la durée et la gravité de l’infestation, les essences d’arbres et l’âge des arbres. Le sapin baumier est l’hôte préféré de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Les épidémies les plus graves tueront entre 80 et 90 % des sapins baumiers matures et entre 30 et 50 % des épinettes matures.
Comment se comparent les niveaux actuels des populations de tordeuses au Nouveau-Brunswick à ce que l’on observe dans les autres régions de l’est du Canada et des États-Unis? Où sont les endroits les plus touchés actuellement au Nouveau-Brunswick?
Les populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette augmentent dans le nord du Nouveau-Brunswick et dans le nord-ouest de Terre-Neuve depuis plusieurs années. Toutefois, le niveau de ces populations est beaucoup moindre qu’au Québec. L’approche consistant à intervenir de façon précoce pour maîtriser les populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette adoptée en 2014 semble fonctionner, car très peu de défoliation a eu lieu au Canada atlantique.
Quels sont les premiers signes visibles d’une infestation?
Le premier signe d’une infestation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette est le rougissement d’épinettes ou de sapins individuels ou groupés. Le rougissement est causé par la tordeuse qui se nourrit des nouvelles pousses, ce qui entraîne le dépérissement des aiguilles. De plus, les aiguilles en décomposition dégagent une odeur particulière. On peut s’attendre à voir des arbres rougis entre le début et le milieu de juillet.
Comment la tordeuse des bourgeons de l'epinette endommage-t-elle les arbres?
Les larves de la tordeuse des bourgeons de l’épinette consomment les nouvelles pousses, le feuillage de l’année en cours, et parfois les aiguilles plus vieilles du sapin baumier et de l’épinette, et souvent, pendant plusieurs années. La défoliation entraîne une perte de croissance (qui peut atteindre 90 %), car l’arbre met son énergie à guérir pour survivre. Si la défoliation se poursuit durant plus de 4 à 6 ans, en général, l’arbre meurt.
Comment les infestations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette débutent-elles?
On ne sait pas comment les infestations débutent. Certaines recherches laissent entendre qu’un excès d’arbres hôtes très matures dans un secteur donné peut contribuer à la montée rapide de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. D’autres avancent que le climat et le fait que certains des ennemis naturels de la tordeuse (des prédateurs comme les oiseaux et les araignées, et les insectes parasites) ne contrôlent plus la population pourraient jouer un rôle.
Économie
Si le partenariat réussit, à quoi peut-on s’attendre pour notre secteur forestier?
Une stratégie d’intervention précoce efficace donnera lieu à une réduction des pertes sur le plan de l’approvisionnement en bois ainsi qu’à une réduction dans le coût de la protection de la forêt. La recherche pourrait aussi donner lieu à un changement d’orientation majeur dans les stratégies de lutte antiparasitaire, qui viseraient moins à « garder les arbres en vie » et plus à « faire des interventions ciblées pour modifier le cours d’infestations imminentes ».
Si une infestation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se produit, combien de temps faudrait-il au secteur forestier pour s’en remettre?
L’incidence sur l’approvisionnement en bois d’une infestation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette se ferait ressentir durant 30 à 40 ans.
Quelles sont les répercussions économiques d’une infestation comme celle à laquelle nous assistons au Québec en ce moment?
L’infestation de la tordeuse des bourgeons de l’épinette qui a lieu au Québec est semblable au scénario analysé pour mesurer les répercussions directes qu’aurait une infestation majeure sur l’exploitation forestière et les scieries et les effets indirects sur tous les secteurs économiques du Nouveau-Brunswick (Chang et coll., 2012). L’étude révèle que la production économique totale du Nouveau-Brunswick pour la période allant de 2012 à 2041 d’une infestation modérée à grave non maîtrisée de la tordeuse des bourgeons de l’épinette baisserait de 3,3 milliards et de 4,7 milliards de dollars CA.
Références :
Chang, W., V.A. Lantz, C.R. Hennigar, et D.A. MacLean, 2012. Benefit-cost analysis of spruce budworm (Choristoneura fumiferana Clem.) control: Incorporating market and non-market values. In Journal of Environmental Management, vol. 93, no 1, p. 104‑112.
Combien d’emplois pourrions-nous perdre si nous ne protégeons pas la forêt?
Un modèle d’infestation non maîtrisée modérée à grave de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans la région de l’Atlantique mis au point par des chercheurs de l’Université du Nouveau-Brunswick prédit des pertes d’emplois qui pourraient se chiffrer entre 46 000 et 56 000 années-personnes sur une période de 30 ans, ce qui représente annuellement entre 1 500 et 1 900 années-personnes.
Environnement
Dans quelle mesure les traitements au Btk, au Mimic et aux phéromones sont-ils sans danger pour l’environnement?
Tous ces produits sont homologués par le gouvernement fédéral et approuvés par Santé Canada. La tordeuse des bourgeons de l’épinette est la seule espèce ciblée par les traitements. Le projet de recherche est soumis aux exigences de la Loi sur les produits antiparasitaires fédérale ainsi que de la Loi sur le contrôle des pesticides du Nouveau-Brunswick et ses règlements afférents. Les conditions de tout permis provincial délivré et les exigences du mode d’emploi doivent être respectées pour assurer une utilisation sécuritaire et responsable de ces produits.
Btk est une bactérie naturelle qui ne pose pas de risque pour les humains ou les autres mammifères, les abeilles, les oiseaux ou les poissons si elle est utilisée conformément au mode d’emploi.
Les phéromones sont naturellement présentes et uniques à chaque insecte, et elles déclenchent des changements dans les comportements des membres d’une même espèce. Les phéromones de la tordeuse des bourgeons de l’épinette ne tuent pas d’insectes et ne posent aucun risque pour les humains, les autres animaux ou l’environnement. On s’en sert pour attirer des insectes vers des pièges ou perturber les cycles de reproduction.
Mimic (dont l’ingrédient actif est le tébufénozide) est un régulateur de croissance des insectes qui est mangé par les insectes. Mimic imite une hormone naturelle de l’insecte qui provoque la mue prématurée des chenilles en développement durant le cycle de croissance des larves. Les chenilles cessent rapidement de se nourrir et meurent. Le produit est sans danger pour les humains ou les autres mammifères, les abeilles, les oiseaux ou les poissons s’ils sont utilisés conformément au mode d’emploi. Voici un lien vers une fiche d’information détaillée sur Mimic.
Comment Mimic agit-il après avoir été pulvérisé?
Tout d’abord, Mimic (tébufénozide) est mélangé à de l’eau. Le mélange est ensuite épandu par voie aérienne à un taux de 1 à 2 litres par hectare. La proportion de Mimic dans ce mélange est fixée à 290 ml par hectare, ce qui est moins qu’une canette de boisson gazeuse. Les buses sur l’aéronef pulvérisent le liquide en petites gouttelettes de façon à ce que les gouttes qui tombent sur le feuillage soient assez petites pour être mangées par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Les zones de recherche désignées pour Mimic nécessitent un seul traitement, alors qu’il faut généralement faire deux applications de Btk.
Comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette se trouve le plus souvent sur la couche supérieure du couvert forestier, c’est aussi le meilleur endroit où déposer les gouttelettes. Le couvert forestier agissant comme un filtre, la quantité de gouttelettes qui atteignent le sol est très petite. Des recherches menées par le Service canadien des forêts montrent que 90 à 95 % du mélange pulvérisé se dépose sur le couvert forestier (Kreutzweiser et Nicholson, 2007). La partie qui atteint le sol reste dans les débris de feuilles et la couche supérieure du sol (5 cm ou 2 po) et n’est pas lessivée. Avec le temps, le produit est décomposé par les microbes du sol, la lumière du soleil et l’humidité (Sundaram, 1997; Thompson et Kreutzweiser, 2007). La recherche montre également que du Mimic qui atteint le sol, le cas échéant, ne pose pas de danger pour les invertébrés du sol (Addison, 1996).
Les larves de la tordeuse mangent le Mimic qui se dépose sur les pousses et les aiguilles d’épinette et de sapin. Elles cessent alors de se nourrir presque immédiatement et meurent en un jour ou deux. Le Mimic qui se dépose sur le couvert forestier résiste assez bien au délavage par la pluie (Sundaram, 1995).
Les plans d’eau sont repérés sur les cartes et exclus de toutes les zones de traitement durant l’étape de la planification : aucun plan d’eau visible n’est ciblé. Selon les recherches menées par le Service canadien des forêts, si Mimic atteint un plan d’eau, il n’y a pas d’impact visible sur l’environnement. Les scientifiques qui ont étudié les effets du tébufénozide sur les invertébrés aquatiques ont constaté qu’il n’y avait pas d’effet nuisible important sur la plupart des organismes à des concentrations attendues après une opération d’épandage aérien, et ce même si le plan d’eau est pulvérisé intentionnellement (Kreutzweiser et Nicholson, 2007; Kreutzweiser et coll. 1994, 1998).
Selon l’étude la plus récente sur le tébufénozide, aucun effet néfaste sur les oiseaux, les mammifères ou les espèces aquatiques n’est susceptible de se produire à la suite d’une exposition au tébufénozide (Département d’Agriculture des États-Unis, 2012).
Références :
Addison, J.A. 1996. Safety testing of tebufenozide, a new molt-inducing insecticide for effects on non-target forest soil invertebrates Ecotoxicological Environmental Safety, vol. 33, p. 55-61.
Kreutzweiser, D, et C. Nicholson, 2007. A Simple Empirical Model to Predict Forest Insecticide Ground-Level Deposition from a Compendium of Field Data. Natural Resources Canada, Sault Ste. Marie Ontario Canada P6A5M7. Dans Journal of Environmental Sciences & Health Part B, vol. 42, p. 107-113, É.-U.
Kreutzweiser, D., S. Capell, K. Wainio-Keizer et D. Eichenberg, 1994. Toxicity of new molt inducing insecticide (RH-5992) to aquatic macroinvertebrates. Ecotoxicological Environmental Safety, vol. 28, p. 14-24.
Kreutzweiser, D.P., J.M. Gunn, D.G. Thompson, H.G. Pollard et M.J. Faber, 1998. Zooplankton community responses to a novel forest insecticide, tebufenozide (RH-5992), in littoral lake enclosures. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences, vol. 55, p. 639-648.
Sundaram, K.M.S. 1997. Persistence & Mobility of Tebufenozide in Forest Litter and Soil Ecosystems under Field and Laboratory Conditions. Ressources naturelles Canada, Sault Ste. Marie (Ontario) Canada P6A 5M7. Dans Pesticide Science, vol. 51, p. 115-130, Royaume-Uni.
Thompson, D. et D. Kreutzweiser, 2007. A Review of the Environmental Fate and Effects of Natural ‘Reduced Risk’ Pesticides in Canada. Dans K.D. Racke and A. Felsot (éditeurs), Crop Protection Products for Organic Agriculture: Environmental, Health, and Efficacy Assessment, ACS Books, American Chemical Society, Washington, p. 245-274.
Sundaram, K.M.S. 1995. Photostability & Rainfastness of Tebufenozide Deposits of Fir Foliage. Ressources naturelles Canada, Sault Ste. Marie (Ontario), Canada P6A 5M7. Dans American Chemical Society, 0097-6156/95/0595-034, É.-U.
US Department of Agriculture – Forest Service, 2012. Gypsy Moth Management in the United States: A Cooperative Approach. Final Supplementary Environmental Impact Statement, vol. 1, p. 11, É.-U.
Quelle est l’incidence sur l’approvisionnement en bois?
Lors d’une infestation non maîtrisée de modérée à grave, on estime que les pertes en bois dans la région de l’Atlantique seraient d’environ 2,4 millions et 3,3 millions de mètres cubes de bois par année pour les 30 prochaines années.
Que se passe-t-il lorsque la dérive de pulvérisation atteint un cours d’eau?
Les plans d’eau sont repérés sur les cartes et exclus de toutes les zones de traitement durant l’étape de la planification : aucun plan d’eau visible n’est ciblé.
Si du Btk ou du Mimic atteint un plan d’eau, la recherche indique que le risque d’effets néfastes est très faible. Les deux produits ont fait l’objet d’études approfondies par les scientifiques du gouvernement et les responsables de la réglementation avant que leur utilisation soit permise au Canada.
Les phéromones n’ont pas d’effets nocifs sur les systèmes aquatiques. Le mode d’emploi des phéromones a été approuvé par les responsables de la réglementation de Santé Canada, et il est permis d’appliquer le produit jusqu’au bord de l’eau.
Quelles sont les implications pour les bassins hydrographiques forestiers si de grandes étendues de terre subissent une défoliation?
Si des zones tampons de cours d’eau ou des bassins hydrographiques à prédominance de conifères enregistrent une mortalité élevée à cause des infestations de tordeuse, leur capacité à fournir et à réguler les approvisionnements en eau salubre se trouvera réduite. La biodiversité dans ces bassins hydrographiques qui dépendent de la bonne santé des forêts sera également touchée. Ces effets de la défoliation causée par la tordeuse peuvent durer une décennie, voire davantage.
Pendant combien de temps une infestation a-t-elle un impact sur la croissance d’un arbre et la croissance d’une forêt?
La croissance de l’arbre est affectée tant que la défoliation se poursuit, généralement de 8 à 10 ans. Si l’arbre survit, sa croissance reprend dès que la défoliation cesse et redevient normale au bout de cinq ans environ. Les effets sur la croissance de la forêt durent beaucoup plus longtemps en raison de la perte de productivité des peuplements forestiers tués ou nécessitant une coupe de récupération durant une infestation. Les projections relatives à l’approvisionnement en bois pour le Nouveau-Brunswick sont basées sur une augmentation considérable de l’approvisionnement en bois vers 2040 et 2060, et ce grâce aux investissements en sylviculture. Les projections montrent qu’une infestation grave de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sans protection du feuillage réduirait l’approvisionnement en bois de 25 % pendant 10 ans après le début de l’infestation, et les niveaux d’approvisionnement demeureraient inférieurs aux niveaux prévus pendant plus de 40 ans.
Références :
Hennigar, C.R, Erdle, T.A, Gullison, J.J, MacLean, D.A. 2013. Reexamining wood supply in light of future spruce budworm outbreaks: a case study in New Brunswick. For. Chron. Dans The Forestry Chronicle, 2013, vol. 89(1), p. 42-53.
Quelles sont les répercussions sur l’approvisionnement en bois si rien n’est fait?
S’il survenait une infestation non maîtrisée de modérée à grave, les pertes en approvisionnement en bois dans la région de l’Atlantique ont été estimées à entre 2,4 millions et 3,3 millions de mètres cubes par année au cours des 30 années suivantes. Hennigar et coll. (2013) présentent une analyse détaillée de l’approvisionnement en bois au Nouveau-Brunswick en fonction de différents scénarios.
Références :
Hennigar, C.R, T.A Erdle, J.J Gullison et D.A MacLean. 2013. Reexamining wood supply in light of future spruce budworm outbreaks: a case study in New Brunswick. For. Chron. Dans The Forestry Chronicle, 2013, vol. 89(1), p. 42-53.
Recherche
Quand saurons-nous si les traitements appliqués dans le cadre de la recherche fonctionnent? Comment le succès est-il déterminé?
Le succès se définit comme un retour des populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette à leur niveau endémique. Les chercheurs vont évaluer les zones traitées en prélevant des échantillons sur les branches et à l’aide de pièges. Si les zones traitées présentent des niveaux de population moins élevées ou une proportion plus faible d’échantillons positifs et qu’elles ne sont pas réinfestées, alors les traitements seront considérés comme un succès.
Comment faites-vous pour trouver et identifier les populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette?
Les populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette sont estimées au moyen de relevés effectués par le ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, qui utilise plusieurs méthodes pour établir ces estimations. Les relevés aériens servent à situer la défoliation à la mi-juillet, au moment où la tordeuse qui se nourrit provoque le rougissement des arbres. Les zones sont cartographiées pour définir la distribution spatiale et la gravité (catégories : nulle, légère, modérée, grave) de la défoliation. Par ailleurs, des papillons de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sont piégés à l’aide de pièges à phéromone ou à lumière. Cette technique donne des indications aux gestionnaires sur le niveau général et les tendances annuelles des populations de tordeuses des bourgeons de l’épinette.
Une autre méthode est le dénombrement des larves qui passent l’hiver sur des branches d’arbre. Cette méthode permet d’estimer le niveau de la population qui provoquera une défoliation dans le peuplement au printemps suivant. Les scientifiques peuvent surveiller la tordeuse des bourgeons de l’épinette à tous les stades du cycle de vie; cela dépend de ce qu’ils veulent savoir à propos de la population.
Pourquoi devrais-je avoir confiance dans les résultats de cette recherche?
Les chercheurs du partenariat travaillent pour des universités canadiennes ou des entités publiques comme le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada. Les résultats sont et seront présentés par les chercheurs aux ateliers du Partenariat pour une forêt en santé . Durant ces séances ouvertes, les chercheurs peuvent répondre aux questions sur leurs résultats et leurs constatations. Les résultats de recherche seront également publiés dans des revues scientifiques afin qu’un éventail plus large de scientifiques et le public puissent en prendre connaissance.
Vous dites que c’est de la recherche, mais lorsqu’une épidémie de tordeuses se déclarera au Nouveau-Brunswick ou ailleurs, les résultats de la recherche seront-ils prêts à mettre en œuvre, ou devrons-nous pulvériser comme nous l’avons toujours fait?
L’objet de ce projet n’est pas de décider si une région a besoin d’un programme de protection du feuillage plus étendu (et plus coûteux). Le but de la recherche est de comprendre comment l’infestation débute et d’élaborer de nouvelles tactiques qui, si elles réussissent, minimiseront la surface où la forêt a besoin d’insecticide. Les produits antiparasitaires qui seront utilisés sont des produits insecticides de dernière génération à risque réduit. L’épandage aérien est la seule méthode efficace dont nous disposons pour lutter contre les parasites forestiers comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur de larges secteurs.
Pourquoi cette recherche est-elle importante?
La lutte contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette a toujours été axée sur la protection du feuillage durant les infestations. L’objectif est de conserver les arbres en vie jusqu’à ce que l’infestation ait suivi son cours et que les populations d’insectes diminuent en raison des parasitoïdes et des prédateurs naturels. Les travaux de recherche de Jacques Régnière, du Service canadien des forêts, et d’autres montrent qu’à des niveaux très faibles de population, la reproduction des papillons de la tordeuse est faible, car les papillons mâles ont de la difficulté à trouver des femelles. Ce serait peut-être l’occasion d’intervenir en utilisant des insecticides contre les populations qui sont faibles mais en croissance pour abaisser la population sous le seuil épidémique. Nous avons une très petite fenêtre durant laquelle tenter cette intervention, car les populations augmentent rapidement.
Traitements
J’habite près d’une zone de traitement. Est-ce qu’il y aura du bruit pendant l’application aérienne?
Les applications aériennes peuvent effectivement causer ce genre de désagrément. Les traitements ne visent jamais les zones résidentielles, mais il arrive que la trajectoire de vol passe au-dessus des maisons. Nous faisons beaucoup d’efforts pour minimiser le bruit le plus possible.
Les traitements contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette ont généralement lieu tôt le matin et en début de soirée, vers la fin de mai et en juin. D’habitude, chaque traitement nécessite une à deux applications. Des avis publics (annonces imprimées) et des panneaux aux points d’accès habituels aux zones de traitement sont affichés avant l’application aérienne. Les insecticides utilisés (le Btk et le tébufénozide) n’ont pas d’effets nuisibles sur la santé des humains et des autres animaux – leur action se limite aux larves d’insecte (comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette).
Nous nous excusons pour tout désagrément que l’opération pourrait causer, et nous vous remercions pour votre patience. Pour savoir où sont se trouvent les zones traitées.
Pourquoi utilise-t-on différents traitements? Comment détermine-t-on le traitement qui sera utilisé dans une zone donnée?
Une stratégie d’intervention précoce contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette vise à interrompre ou à retarder l’accroissement des populations de tordeuse des bourgeons de faible densité pour éviter l’infestation. S’ils arrivent à comprendre les processus qui se produisent lorsqu’une population de tordeuses des bourgeons de l’épinette est en croissance, les chercheurs pourront ainsi élaborer des approches ciblées qui empêcheront les populations de tordeuse des bourgeons de faible densité de s’accroître.
Parmi les très peu nombreux insecticides offerts sur le marché pour les traitements aériens contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette, les facteurs pris en considération pour décider du traitement qui sera utilisé et à quel endroit sont le coût d’application, la réglementation gouvernementale, la logistique, le stade de développement de l’insecte, la météo, le moment, l’incidence sur les ennemis naturels et l’importance du point chaud (population à la hausse).
Est-il sécuritaire de manger des bleuets provenant des zones traitées? Comment puis-je savoir si des bleuets sauvages ou des plantes comestibles se trouvent dans une zone de traitement?
Les insecticides utilisés (le Btk et le tébufénozide) n’ont pas d’effets nuisibles sur la santé des humains et des autres animaux – leur action se limite aux larves d’insecte (comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette). Santé Canada a déterminé que la consommation de petits fruits et de plantes comestibles (bleuets, framboises, etc.) provenant de zones forestières traitées à l’aide de l’un ou de l’autre de ces insecticides ne suscitait aucune préoccupation pour la santé. Quant aux phéromones, elles perturbent uniquement le comportement de la tordeuse des bourgeons de l’épinette lui permettant de communiquer et ne sont pas nocives pour la santé des êtres humains et des autres animaux. De plus, les traitements visent les forêts d’épinettes et de sapins; les aires ouvertes où les petits fruits poussent sont moins susceptibles d’être traitées.
Des avis publics (annonces imprimées) et des panneaux aux points d’accès aux zones de traitement sont affichés avant l’application aérienne. Les panneaux restent en place pendant au moins sept jours après la fin du traitement. Les traitements de Btk et de tébufénozide ont typiquement lieu vers la fin de mai et en juin, tandis que les traitements de phéromones ont lieu vers le début de juillet.
Comment Mimic agit-il après avoir été pulvérisé?
Tout d’abord, Mimic (tébufénozide) est mélangé à de l’eau. Le mélange est ensuite épandu par voie aérienne à un taux de 1 à 2 litres par hectare. La proportion de Mimic dans ce mélange est fixée à 290 ml par hectare, ce qui est moins qu’une canette de boisson gazeuse. Les buses sur l’aéronef pulvérisent le liquide en petites gouttelettes de façon à ce que les gouttes qui tombent sur le feuillage soient assez petites pour être mangées par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Les zones de recherche désignées pour Mimic nécessitent un seul traitement, alors qu’il faut généralement faire deux applications de Btk.
Comme la tordeuse des bourgeons de l’épinette se trouve le plus souvent sur la couche supérieure du couvert forestier, c’est aussi le meilleur endroit où déposer les gouttelettes. Le couvert forestier agissant comme un filtre, la quantité de gouttelettes qui atteignent le sol est très petite. Des recherches menées par le Service canadien des forêts montrent que 90 à 95 % du mélange pulvérisé se dépose sur le couvert forestier (Kreutzweiser et Nicholson, 2007). La partie qui atteint le sol reste dans les débris de feuilles et la couche supérieure du sol (5 cm ou 2 po) et n’est pas lessivée. Avec le temps, le produit est décomposé par les microbes du sol, la lumière du soleil et l’humidité (Sundaram, 1997; Thompson et Kreutzweiser, 2007). La recherche montre également que du Mimic qui atteint le sol, le cas échéant, ne pose pas de danger pour les invertébrés du sol (Addison, 1996).
Les larves de la tordeuse mangent le Mimic qui se dépose sur les pousses et les aiguilles d’épinette et de sapin. Elles cessent alors de se nourrir presque immédiatement et meurent en un jour ou deux. Le Mimic qui se dépose sur le couvert forestier résiste assez bien au délavage par la pluie (Sundaram, 1995).
Les plans d’eau sont repérés sur les cartes et exclus de toutes les zones de traitement durant l’étape de la planification : aucun plan d’eau visible n’est ciblé. Selon les recherches menées par le Service canadien des forêts, si Mimic atteint un plan d’eau, il n’y a pas d’impact visible sur l’environnement. Les scientifiques qui ont étudié les effets du tébufénozide sur les invertébrés aquatiques ont constaté qu’il n’y avait pas d’effet nuisible important sur la plupart des organismes à des concentrations attendues après une opération d’épandage aérien, et ce même si le plan d’eau est pulvérisé intentionnellement (Kreutzweiser et Nicholson, 2007; Kreutzweiser et coll. 1994, 1998).
Selon l’étude la plus récente sur le tébufénozide, aucun effet néfaste sur les oiseaux, les mammifères ou les espèces aquatiques n’est susceptible de se produire à la suite d’une exposition au tébufénozide (Département d’Agriculture des États-Unis, 2012).
Références :
Addison, J.A. 1996. Safety testing of tebufenozide, a new molt-inducing insecticide for effects on non-target forest soil invertebrates Ecotoxicological Environmental Safety, vol. 33, p. 55-61.
Kreutzweiser, D, et C. Nicholson, 2007. A Simple Empirical Model to Predict Forest Insecticide Ground-Level Deposition from a Compendium of Field Data. Natural Resources Canada, Sault Ste. Marie Ontario Canada P6A5M7. Dans Journal of Environmental Sciences & Health Part B, vol. 42, p. 107-113, É.-U.
Kreutzweiser, D., S. Capell, K. Wainio-Keizer et D. Eichenberg, 1994. Toxicity of new molt inducing insecticide (RH-5992) to aquatic macroinvertebrates. Ecotoxicological Environmental Safety, vol. 28, p. 14-24.
Kreutzweiser, D.P., J.M. Gunn, D.G. Thompson, H.G. Pollard et M.J. Faber, 1998. Zooplankton community responses to a novel forest insecticide, tebufenozide (RH-5992), in littoral lake enclosures. Canadian Journal of Fisheries and Aquatic Sciences, vol. 55, p. 639-648.
Sundaram, K.M.S. 1997. Persistence & Mobility of Tebufenozide in Forest Litter and Soil Ecosystems under Field and Laboratory Conditions. Ressources naturelles Canada, Sault Ste. Marie (Ontario) Canada P6A 5M7. Dans Pesticide Science, vol. 51, p. 115-130, Royaume-Uni.
Thompson, D. et D. Kreutzweiser, 2007. A Review of the Environmental Fate and Effects of Natural ‘Reduced Risk’ Pesticides in Canada. Dans K.D. Racke and A. Felsot (éditeurs), Crop Protection Products for Organic Agriculture: Environmental, Health, and Efficacy Assessment, ACS Books, American Chemical Society, Washington, p. 245-274.
Sundaram, K.M.S. 1995. Photostability & Rainfastness of Tebufenozide Deposits of Fir Foliage. Ressources naturelles Canada, Sault Ste. Marie (Ontario), Canada P6A 5M7. Dans American Chemical Society, 0097-6156/95/0595-034, É.-U.
US Department of Agriculture – Forest Service, 2012. Gypsy Moth Management in the United States: A Cooperative Approach. Final Supplementary Environmental Impact Statement, vol. 1, p. 11, É.-U.
Je vais à la chasse. Est-ce que je pourrai manger les animaux que j’abats?
Oui. Aucun des insecticides proposés n’a d’incidence sur la santé ou la qualité de la viande de gibier.
Je vais à la pêche. Est-ce que le traitement appliqué peut m’empêcher de manger ce que je pêche?
Non. Aucun des insecticides proposés n’a d’incidence sur la santé ou la qualité du poisson. Même si des résidus du produit pulvérisé atteignent les plans d’eau (la probabilité que cela se produise est très faible), les insecticides ne s’accumulent pas dans les tissus du poisson et n’ont aucun effet néfaste sur les personnes qui mangent ce poisson.
Comment pouvez-vous vous assurer que la pulvérisation ne contaminera pas les propriétés adjacentes?
Au Nouveau-Brunswick, les zones de traitement sont approuvées par le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux (MGLE). Chaque permis délivré par le MGLE précise les zones tampons à observer relativement aux propriétés et autres zones non ciblées. Les zones ciblées pour la recherche sont ensuite téléchargées dans le système de guidage par GPS de l’aéronef. Le système guide le pilote, qui survole la zone à traiter en va-et-vient, en l’aidant à contrôler où et quand le système de pulvérisation est activé, ce qui fait en sorte que seule les zones approuvées dans le cadre de la recherche sont traitées. Le permis délivré par le MGLE précise également des seuils météorologiques à respecter afin de minimiser le risque. Les pilotes et l’équipage ont suivi une formation sur l’application d’insecticides et obtenu une licence appropriée.
Comment allez-vous informer la population au sujet de la pulvérisation et du moment où les traitements auront lieu?
Au Nouveau-Brunswick, les permis délivrés par le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux (MGLE) exigent que des avis publics soient publiés (dans les journaux) et que des enseignes soient apposées (aux points d’accès) avant l’épandage aérien. Ce site Web servira également à tenir les gens au courant de l’emplacement des zones de recherche et du moment des traitements.
Les traitements aériens de Mimic ou de Btk ont lieu lorsque les chenilles de la tordeuse des bourgeons de l’épinette atteignent une certaine catégorie d’âge. Les traitements peuvent commencer aussi tôt que la fin mai ou le début de juin. Les traitements aux phéromones commencent environ trois semaines plus tard, une fois que les papillons adultes commencent à voler.
Comment agit chaque option de traitement?
Mimic® 240LV (tébufénozide) est un régulateur de croissance des insectes qui, une fois ingéré par les larves de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, affecte la mue (quand l’insecte change de peau), ce qui fait que la tordeuse cesse de se nourrir et meurt.
Foray® 76B (Btk) est un insecticide microbien qui, une fois ingéré par les larves de la tordeuse des bourgeons de l’épinette, affecte la paroi intestinale de la chenille, ce qui fait qu’elle cesse de se nourrir et meurt en un jour ou deux.
Les flocons Disrupt Bio-Flake® SBW (phéromone) nuisent à la capacité des papillons mâles adultes de la tordeuse des bourgeons de l’épinette de trouver des femelles pour s’accoupler, ce qui contribue à réduire la population future.
Y a-t-il d’autres espèces fauniques qui sont à risque?
Non. Les insecticides utilisés dans le projet de recherche sur les stratégies d’intervention précoce ne sont pas toxiques pour les mammifères, les oiseaux ou les poissons. Seules les larves de lépidoptères (tordeuses des bourgeons et autres chenilles) qui se nourrissent au moment du traitement seront touchées par ces insecticides.
Les traitements sont-ils nuisibles pour les humains, la faune ou les animaux domestiques? Peuvent-ils nuire à autre chose?
Le tébufénozide et Btk touchent uniquement les larves de la tordeuse des bourgeons de l’épinette ou d’autres espèces lépidoptères qui se nourrissent. La tordeuse des bourgeons de l’épinette est la seule espèce ciblée par les traitements.
Les phéromones nuisent à la capacité des papillons mâles adultes de la tordeuse des bourgeons de l’épinette de trouver des femelles avec qui s’accoupler, ce qui contribue à réduire la population future.
Les traitements ne posent aucun danger pour les humains ou les autres mammifères.
Où auront lieu les traitements et la recherche?
Le programme de recherche actuel vise principalement le nord du Nouveau-Brunswick et le nord-ouest de Terre-Neuve, où une augmentation des populations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette a été observée au cours des dernières années. L’emplacement de chaque zone de recherche est indiqué sur notre carte.
Comment savons-nous que le traitement utilisé est sans danger?
L’homologation et la réglementation du tébufénozide (Mimic) et de Btk exigent la réalisation d’études pour déterminer les effets potentiels sur l’environnement et la santé humaine. La plupart des études concluent que le tébufénozide et Btk n’ont pas d’effet négatif significatif sur les organismes non ciblés (mammifères, poisson, oiseaux, invertébrés aquatiques). Dans les études où des effets négatifs ont été rapportés, ces effets étaient minimes et de courte durée.