Le printemps et l’été sont des mois occupés pour l’équipe de lutte contre les ravageurs forestiers du ministère du Développement de l’énergie et des ressources (DER). Dès sa première journée de travail en juin, le personnel saisonnier s’est mis à la tâche pour installer des pièges contenant une phéromone de la TBE à divers endroits de la province. Grâce à ces pièges, on peut découvrir plus tôt les populations en croissance – vous pouvez en lire plus long sur le sujet dans l’un de nos blogues précédents. Une fois les pièges à phéromone installés, le personnel tourne alors son attention vers deux autres éléments essentiels du programme de la stratégie d’intervention précoce : la surveillance du développement des insectes et des arbres afin d’optimiser le moment du traitement, et le prélèvement d’échantillons pour vérifier l’efficacité des traitements et en évaluer l’incidence. Une fois ces deux relevés effectués au début de juillet, les équipes passent la majeure partie du mois à faire des relevés de défoliation depuis la route. Ces relevés permettent de détecter les petites poches de défoliation qui ne sont pas visibles lors des relevés aériens effectués à la fin de juin. Avec les données recueillies, on peut évaluer le degré de succès de la saison de traitement et renseigner la Section de la lutte contre les ravageurs forestiers sur les zones qui pourraient nécessiter une surveillance plus poussée au moment du relevé L2, durant lequel le personnel de l’équipe de lutte contre les ravageurs forestiers, les agents régionaux de DER et les partenaires de l’industrie récolteront des branches dans ~ 1900 emplacements partout dans la province afin d’évaluer les niveaux des populations. Ces données sont fondamentales dans l’établissement des priorités en matière de traitement pour la stratégie d’intervention précoce de 2018, priorités qui prendront forme en novembre à l’issue du programme d’échantillonnage L2.