par Drew Carleton, entomologiste, Direction de la gestion des forêts, ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick (MRN)

La saison de lutte antiparasitaire en forêt a été occupée au MRN. Un total de 13 employés à temps plein et à temps partiel suit la tordeuse depuis le printemps. À la mi-juin, des équipes ont installé un réseau d’environ 132 pièges à phéromone dans la province pour surveiller les populations de tordeuse (pour en savoir plus sur les phéromones, cliquez ici).

À la fin de juin et au début de juillet, deux membres expérimentés de notre personnel ont survolé la forêt pour déceler des signes de dommages causés par l’alimentation de la tordeuse, accumulant près de 65 heures de vol. Des équipes sur le terrain ont également parcouru les forêts dans le nord du Nouveau-Brunswick à la recherche de signes de défoliation qui auraient été invisibles aux équipes aériennes. Ce travail nous aide à déterminer les zones où les populations pourraient être à la hausse. La surveillance aérienne et terrestre a révélé plusieurs zones de défoliation légère, mais pas de défoliation à grande échelle attribuable à la tordeuse.

À la mi-août, une fois la saison de vol des papillons terminée, les équipes se sont affairées à recueillir les pièges à phéromones afin de dénombrer le nombre de papillons mâles capturés. Comme on s’y attendait, c’est dans le nord du Nouveau-Brunswick que le nombre de papillons capturés a été le plus élevé, tandis que la capture a été relativement peu nombreuse dans les pièges placés dans le sud de la province. En conséquence, les efforts de recherche sur les interventions précoces contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette continueront à porter sur le nord de la province en 2016.

Les équipes qui ont récupéré les pièges à phéromones ont au même moment commencé l’échantillonnage de branches, tâche très intensive, avec l’aide de nos partenaires de l’industrie membres du Partenariat pour une forêt en santé et du Service canadien des forêts. Les branches ont été « lavées », puis le nombre de larves de deuxième stade a été consigné . Ce dénombrement, qu’on appelle le « relevé L2  », est effectué chaque année en même temps que le relevé des pièges à phéromones et constitue notre outil le plus précis pour estimer les tendances des populations dans la province d’une année sur l’autre.

En plus de fournir des données sur les populations, les résultats du relevé L2 aideront également le Partenariat pour une forêt en santé à déterminer les parcelles et les sites expérimentaux pour la prochaine saison. Ce relevé exige beaucoup de travail; 5 800 branches ont été traitées cette année! Mais le personnel forme un groupe dédié qui travaille fort, et il a achevé le relevé L2 en novembre.

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